Partenaire média – 24 heures
Tant de douceur, de délicatesse, est-ce possible? José González nous l’avait prouvé lors de son dernier passage en 2015; Une simplicité si complexe, dévoilée avec l’album Vestiges & Claws. Alors quand on apprend qu’il revient sur scène, on ne peut contenir notre joie. Cette fois, il la partage avec The String Theory, un collectif d’artistes / think tank / orchestre de chambre expérimental. Basé à Berlin et Gothenburg, ils explorent sous la baguette de PC Nact les limites de la musique classique contemporaine et de la pop. Le collectif ne se contente pas d’accompagner José González, mais partage bel et bien l’affiche. Des arrangements qui embellissent à merveille la folk minimaliste du suédois, lui offrant un côté cinématographique grandiloquent. De Neubauten à Hitchcock, on se laisse guider sagement, aveuglément. A nouveau, d’une simplicité si complexe.
Barbarossa, Barberousse pour les intimes et les Italiens, n’est pas à son coup d’essai. Longtemps associé à la Nu Folk de par son grain de voix fébrile et son spleen élégant, James Mathé s’éloigne pourtant des guitares acoustiques pour des atmosphères synthétiques dépouillées. Il présentera en première partie – lui qui fut par le passé musicien de José González – son dernier album, Lier.
