Quels souhaits nous seront possibles lorsque nous ne verrons plus les étoiles ?
Le verbe désirer a pour étymologie desiderare qui signifie « regretter l’absence de quelqu’un ou quelque chose » et est un dérivé de sidus (constellations, étoiles).
Le travail artistique de Ludivine Cornaglia, graphiste et artiste, tourne autour du rapport de l’humanité au ciel. Curieuse d’astronomie, elle dit avoir une étrange nostalgie d’un ciel qu’elle n’a presque jamais connu : avec peu de pollution lumineuse et aucune traces d’avion. Alors elle dessine des étoiles et des soleils dans des nuits imaginaires et fantasmées. Les astres sont parfois intriqués dans des formes organiques telles certaines cellules de nos corps qui semblent elles-mêmes constituées en filaments et constellations.
Pour Ludivine, le ciel est un grand terrain de projections de l’humanité : conquêtes spatiales, technologies aux services d’utopies transhumanistes visant à dépasser les contraintes du corps, théories du complot.
Elle utilise le procédé du cyanotype pour certaines de ses œuvres, occasion de travailler avec notre étoile, le Soleil.
–
Vernissage : 4 novembre 18h30-22h
Exposition : du 4 novembre au 17 décembre
Entrée libre en semaine : de 13 à 18h (sonner au guichet)
–
Visites avec l’artiste :
Inscription obligatoire par e-mail : hello@ludivine.ch
–
INFOS COVID-19
Accès avec certificat COVID. Infos à ce lien.
–
Instagram de l’artiste : ludivine_diluvien
Site internet de l’artiste : ludivine.ch
