Un torrent de sons déferle dans nos oreilles ; d’une batterie sans cesse en action à des riffs alarmants, Fear Factory bouscule les conventions du heavy metal en explorant leur univers aux limites toujours repoussées : post-apocalyptique, dystopique, une chose est sûre, à travers leurs morceaux cathartiques, le quatuor reflète depuis plus de 30 ans les incertitudes d’un monde en quête de sens.
Au premier rang, deux frontwomen à l’énergie inépuisable, Heidi Shepherd et Carla Harvey. À leurs côtés, un band de musiciens tout autant passionnés : guitare, basse et batterie viennent parfaire l’équation de Butcher Babies. En live, l’intensité est décuplée : le groupe américain, habitué des tournées et des foules à rassasier, sait hypnotiser son public dès les premières notes pour ne plus le relâcher.
IGNEA n’a pas peur de mélanger les styles. De leur metal mélodieux ressort des éléments épiques, lyriques, voire même folk et électroniques. Leur dernier album, Dreams of Lands Unseen, raconte la vie de la photographe ukrainienne Sofia Yablonska ayant voyagé à la rencontre de tribus aux quatre coins de monde au 20e siècle. L’histoire se mêle aux sons, le récit aux riffs, pour un résultat ensorcelant.
Le metal symphonique de Ghosts of Atlantis nous plonge dans une atmosphère sombrement mystérieuse. Originaire du Suffolk, comté connu pour ses histoires de sorcellerie, le groupe semble imprégné d’ambiances énigmatiques remplies de légendes. On peut facilement s’imaginer parcourir des vestiges à la tombée de la nuit, les murmures du vent en accompagnement. Sur scène, le show est à la hauteur du son : puissant.
