Rover surprend. D’un côté, on se sent proche de lui comme s’il était notre plus grand ami ; de l’autre, un vrai mystère règne, brouillant nos perceptions. Après 6 ans sans album, l’artiste s’est enfermé plusieurs mois dans une ancienne cave à glace belge pour écrire, seul, ce qui est peut-être son disque le plus perçant : Eiskeller. On y décèle des doutes, des peurs, des espoirs et des révélations, un travail d’introspection hypnotisant.
La vibe vintage émanant de la musique d’Elvis Aloys possède ce je-ne-sais-quoi qui dépasse l’agréable ; une forme de profonde nostalgie évocatrice de la vie d’avant, des moments perdus et de l’horloge qui ne cesse de tourner. Alors que la guitare résonne de manière douce, la voix s’élève et avec elle, un calme salvateur s’installe. Avec son premier album About My Family, le Vaudois nous offre une introduction à son univers pur et sincère.
