Tout commence par le mythe de la création: Saint-Vincent, nue et seule dans le désert, est surprise par le bruit lugubre d’un serpent rompant le silence de son Éden. Elle se rend compte qu’elle n’est pas seule au monde, se met à courir et se dirige vers l’incertitude de l’avenir. Une métaphore certes. Sauf que c’est bien sur ces lignes que débutent le quatrième album éponyme de l’artiste américaine.
Annie Clark et ses doigts de fée, sensuelle, brillante et exigeante.
Les Anglais de Coves nous captive grâce aux riffs tranchants du guitariste John Ridgard et à la voix envoûtante de la mystique Beck Wood. Ils gravitent autour d’un style mêlant Electro et un Rock-garage-psychédélique.