Korpiklaani

Depuis une décennie, les Finlandais nous gratifient chaque trois ans d’un nouvel album. 2021 ne fait donc pas exception avec Jylhä. Le meilleur ? Le moins bon ? Une chose est sûre, c’est le plus polyvalent, et pour cela, on l’adore ! Des moments plus planants, d’autres qui tabassent comme il se doit, et surtout, il y a un tas d’atmosphères différentes. Aux côtés du chant finnois, du violon ou de l’accordéon, on a le droit à un banjo sur le tire Pidot ou même des sonorités ska sur Leväluhta. La beauté de la spontanéité.  

Pour une aventure d’un soir de 2001, elle dure. Car à quoi cela sert d’arrêter quand c’est si bien ? La musique d’Equilibrium trouve sa magie dans une association – d’apparence toute simple – d’un black metal hyperactif à des éléments pagans-folks épiques. La première pierre, Sagas (2008), pose les bases et fait toujours office de référence. 

Le duo Nytt Land nous vient de Russie, de la lointaine Sibérie. Aux rythmes des battements de tambour et des chants gutturaux, tantôt féminins et masculins, leurs ballades nous mènent au plus profond de la taïga. Et là, la musique se vit comme un rituel, au plus proche des traditions folkloriques nordiques. 

Pour débuter la soirée, le chanteur de Korpiklaani, Jonne Järvelä, nous plonge aux sources du folklore finlandais avec son projet Jonne. Plus éloigné du metal, que la fin de soirée endossera, les sonorités creusent ici encore plus la tradition et le chamanisme, avec toute la beauté lyrique des multiples instruments présents.